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Dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité, plus de 22 000 adresses IP malveillantes sont tombées. Une opération policière d'envergure qui n'en est pas à sa première.
Organisation internationale de police criminelle, Interpol communique sur les résultats d'une opération baptisée Synergia II qui a eu lieu du 1er avril au 31 août 2024. Avec l'appui de 95 pays membres d'Interpol, elle fait suite à une opération similaire qui avait été menée de septembre à novembre 2023.Cette fois-ci, ce sont environ 30 000 adresse IP suspectes qui ont été identifiées, dont 76 % ont été supprimées. Plus d'un millier de serveurs - principalement en Chine - et diverses infrastructures fonctionnant sur les quelque 22 000 adresses IP malveillantes ont été démantelés.
Comme lors de la première itération de l'opération Synergia, les cibles ont été les adresses IP impliquées dans du phishing, des attaques par ransomware et des malwares, en particulier des infostealers. Une quarantaine de personnes ont été arrêtées et 65 autres font l'objet d'une enquête.
Synergia… pour une action coordonnée
" La nature mondiale de la cybercriminalité exige une réponse mondiale, comme en témoigne le soutien apporté par les pays membres à l'opération Synergia II. Ensemble, nous avons non seulement démantelé des infrastructures malveillantes, mais aussi empêché des centaines de milliers de victimes potentielles de tomber dans le piège de la cybercriminalité ", déclare Neal Jetton, le responsable de la Direction de la Cybercriminalité d'Interpol.
L'opération Synergia II avait dans son collimateur une cybercriminalité de plus en plus professionnelle et transfrontalière, tout en devenant aussi plus efficace pour le phishing grâce au recours à l'IA générative.En 2023, l'organisation policière met également en avant une augmentation moyenne de 70 % des attaques de ransomware à l'échelle mondiale, ainsi qu'une hausse de 40 % sur le Dark Web pour la vente de logs dérobés par des infostealers.
L'aide d'entreprises privées de cybersécurité
Interpol souligne avoir travaillé en étroite collaboration avec les groupes de cybersécurité Group-IB, Trend Micro, Kaspersky et Team Cymru pour un soutien en matière d'analyse et de renseignement.
La contribution de Team Cymru a par exemple été d'identifier et de classer les infrastructures malveillantes grâce à sa propre plateforme Pure Signal de données de télémétrie Internet.
Devenu persona non grata aux États-Unis, la participation de Kaspersky est en outre notable, même si c'est finalement une constante avec les opérations d'Interpol.merci à GNT
