Microsoft vient de dévoiler sa stratégie pour l'après Windows 10, et les utilisateurs devront débourser 30 dollars pour continuer à recevoir les mises à jour de sécurité pendant un an, après la fin du support officiel en octobre 2025.
Windows 10 n'est en fait pas complètement mort © Anton Watman / Shutterstock Alors que le célébrissime Windows 10 s'apprête à tirer sa révérence, Microsoft en a dit plus, jeudi 31 octobre, sur ses plans pour accompagner la transition, et faire le moins de déçus possible. Pour la première fois de son histoire, l'éditeur proposera aux particuliers de prolonger la durée de vie de leur système d'exploitation moyennant finance. Une annonce qui évidemment aura une résonance particulière pour les millions d'utilisateurs dont les PC ne sont hélas pas compatibles avec Windows 11.
Une extension des mises à jour critiques de Windows 10 qui se monnaye
La fin du support de Windows 10 est programmée pour le 14 octobre 2025, vous êtes prévenus. Si nous ne sommes pas encore Noël mais seulement Halloween, Microsoft a néanmoins décidé de faire un joli cadeau aux utilisateurs de Win 10 avec une solution de transition inédite : un programme de mises à jour de sécurité étendues (ESU) accessible aux particuliers. Pour 30 dollars, les utilisateurs pourront bénéficier d'une année supplémentaire de correctifs de sécurité, une offre jusqu'ici réservée aux entreprises.
Les entreprises, quant à elles, devront aligner un peu plus de billets : 61 dollars pour la première année, 122 dollars pour la deuxième, et 244 dollars pour une troisième année de mise à jour. Cette tarification échelonnée reflète bien la volonté de Microsoft d'inciter à la migration vers Windows 11, tout en offrant une période d'adaptation – finalement assez large – aux structures qui en ont besoin.
Toutefois, attention chers lecteurs. Il est important de noter que ce programme ESU ne couvre que les mises à jour de sécurité critiques. Les utilisateurs qui opteront pour cette solution devront faire une croix sur les nouvelles fonctionnalités, les correctifs de bugs non critiques et le support technique de Microsoft. Une limitation qui pourrait en faire réfléchir plus d'un. On ne peut pas tout avoir…
Windows 11 : une migration complexe mais inévitable
La transition vers Windows 11 est parfois un casse-tête technique majeur pour les utilisateurs. Les exigences matérielles strictes du nouveau système d'exploitation, notamment la nécessité d'avoir un processeur récent et une puce TPM, rendent la mise à niveau impossible pour des millions de PC parfaitement fonctionnels sous Windows 10, ce qui force potentiellement l'achat d'un nouveau matériel.
Malgré ces contraintes, l'adoption de Windows 11 commence à s'accélérer. Le système a même brièvement dépassé Windows 10 en popularité chez les joueurs sur Steam en août dernier, avant de retomber légèrement en septembre. Ces chiffres montrent une tendance progressive vers l'adoption du nouveau système d'exploitation.
Pour faciliter cette transition, Microsoft a pris des mesures surprenantes, comme la réouverture du programme bêta de Windows 10 en juin dernier. Cette décision plutôt inattendue pourrait, qui sait, contribuer à maintenir l'utilisation de Windows 10 au-delà de 2025, malgré les efforts de Microsoft pour promouvoir la migration vers Windows 11. La boucle n'est peut-être pas encore bouclée après tout.
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