Tandis que Neuralink et d'autres explorent les implants cérébraux, la Chine n'est pas en reste et avance rapidement dans le domaine de l'interface homme-machine.

A court terme, les efforts portent sur la restauration de fonctions physiologiques perdues ou manquantes mais il ne faudra pas longtemps ensuite pour développer des implants qui augmenteront les humains en leur permettant de réaliser des tâches jusqu'alors impossibles avec les limitations biologiques.
Des travaux sont en cours depuis plusieurs années aux Etats-Unis avec quelques résultats permettant à des personnes handicapées de retrouver l'usage d'un ordinateur par la pensée grâce à un implant installé dans le cerveau.
La Chine en quête de l'interface homme-machine par implant cérébral
On pense bien sûr à la firme Neuralink d'Elon Musk qui explore cette possibilité et a obtenu plusieurs succès mais elle n'est pas la seule aux Etats-Unis...et ailleurs. La Chine s'intéresse aussi aux implants cérébraux restaurateurs de fonctions et capables d'assurer des interactions entre le cerveau et la machine.
Un article de la revue Nature souligne que la science chinoise n'est pas aussi avancée dans ce domaine que les USA mais qu'elle avance très rapidement et avec de gros moyens.

L'implant crânien de Neuralink Ses entreprises ont déjà commencé à tester différents implants cérébraux simplifiés par rapport aux dispositifs développés outre-Atlantique. Les progrès se font sur plusieurs fronts simultanés : algorithmes, appareillages et protocoles pour poser l'implant.
Nature relève que le développement des systèmes homme-machine est considéré comme une priorité en Chine et que le domaine attire de nombreux jeunes chercheurs.
Le pays profite également des liens entre instituts de recherche médicaux et industrie, ce qui permet un développement rapide du secteur. Il ne manque pas non plus de volontaires pour tester ces innovations et de structures médicales pour les accueillir.
Puces neuromorphiques et implants profonds
Les premières expérimentations permettent déjà de manipuler ou de commander des dispositifs par la pensée mais ils n'ont pas encore la précision et le raffinement des implants cérébraux testés aux Etats-Unis et dont les électrodes sont implantées plus profondément dans le cerveau des patients.
Le système a tout de même l'avantage d'utiliser des puces neuromorphiques, plutôt que de classiques composants silicium, pour décoder naturellement et efficacement les signaux du cerveau et réduire les dimensions de l'implant.

L'entreprise StairMed, installée à Shanghai, a commencé à poser des implants dotés de 64 électrodes à implanter plus profondément dans le cerveau afin d'obtenir des signaux cérébraux affinés, à l'image de ce que teste actuellement Neuralink.
Cela a permis au patient de jouer aux échecs et de piloter un jeu de course sur un ordinateur, démontrant que les progrès sont rapides et pas si éloignés de ce que réalisent les entreprises américaines. A terme, l'interface homme-machine pourrait servir à activer une multitude d'objets connectés dans le quotidien des patients.
merci à GNT